dimanche 24 novembre 2024

Le désir

 Bonjour à toutes à tous !

Dans la série, "Une photo = un texte", je vous publie un tout récent, inspiré par la photo ci-dessous


Le désir


Le désir...

Elle se laisse aller au plaisir solitaire, à jouer seule comme elle sait si bien le faire, sans rien se refuser, sans culpabilité. Il ne peut y avoir de culpabilité dans le plaisir et elle le sait bien. Son mentor le lui a appris dans sa prime jeunesse. Elle connait toutes ses zones érogènes et ne compte pas en négliger une seule. Ses doigts explorent chaque parcelle de son corps, délicatement, intensément, les yeux fermés en imaginant qu'il s'agit de ceux d'un autre. Il serait doué. Ou elle serait douée...

L'important c'est de vibrer, de se sentir vivante. Une femme n'hésiterait pas plus qu'un homme à caresser son mont de vénus avant de glisser à son petit trou. Après tout, elle aime bien pénétrer cet orifice lorsqu'elle suce un homme alors pourquoi pas celui d'une femme...

Elle a des jouets pour s'occuper quand elle est seule. Elle aime les prendre dans la bouche, bien les humidifier, comme s'il s'agissait d'un véritable sexe entre ses lèvres. Le plaisir de la fellation n'a pas de limite et utiliser des jouets l'excite d'autant plus. Elle a l'impression d'être plus salope de s'amuser ainsi, de ne pas avoir de limite et c'est vrai. Elle mouille déjà beaucoup et ça lui plaît. Elle aime voir ses lèvres humides. Elle aime se caresser devant le miroir de sa chambre, face au lit. Ça l'électrise de plus en plus.

C'est étrange le plaisir ressenti de se voir lécher un sextoy, d'autant plus lorsqu'il s'agit d'un rosebud. Mais d'abord, sucer son doigt pour le rendre bien humide avant d'explorer son anus, de le pénétrer en profondeur, jusqu'à la jointure, tout en s'observant dans la glace. La bouche légèrement entrouverte par le plaisir ressenti. Elle est prête.

Elle attrape son plus beau bijou, le lèche quelque peu avant de le poser contre son anneau de chair et de l'enfoncer dans son trou serré. Le petit gémissement de satisfaction comme un soupir... De son autre main, elle touche la mouille qui colle à ses doigts. Elle aime les écarter de ses lèvres, voir les filaments s'étirer, fragile et qui prouve à quel point elle est excitée en cet instant.

Il ne manque plus qu'un amant, mais à la place, elle fera durer le plaisir...

Thalia

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire