samedi 27 avril 2024

Les menottes

 Bonjour à toutes à tous !

Dans la série, "Une photo = un texte", je vous publie un tout récent, inspiré par la photo ci-dessous.


Les menottes



"Attache-moi", lui avait-elle murmuré.

Sans un mot, il ne s'était pas fait prier. Il comprit qu'il pouvait profiter d'elle, de sa nudité, qu'elle avait besoin de se libérer de l'entrave de sa liberté.

Il avait sorti les menottes, pas celles en fourrure pour jouer. Non. Celles qu'il avait acheté par fantasme, en s'étant dit "Peut-être un jour...". Celles qu'elle avait trouvé par hasard en fouillant dans son placard secret pour connaître ses désirs inassouvis.

Elle ne redoutait rien de lui. Elle avait une confiance inébranlable. Elle voulait s'adonner pleinement, sans feindre, sans devoir jouer un rôle. C'était pour cette raison qu'elle avait exprimé ce désir. Elle attendait qu'il se montre lui-même. Elle voulait se découvrir.

Il n'avait pas mis longtemps à récupérer cette paire de menottes, avec la chaîne suffisamment longue pour une relative liberté. Mains dans le dos, elle s'était soumise à sa première volonté. Elle accepterait tout de lui. Elle attendait ainsi patiemment...

L'attente était le préliminaire au plaisir. Elle imaginait tant de choses dans sa tête. Tout comme lui, qui réfléchissait à comment il devait agir, avant de comprendre qu'ils devait laisser libre cours à son instinct. Elle s'offrait pleinement, comme jamais avant lui.


Thalia

samedi 10 février 2024

Intrigante

Bonjour à toutes à tous !

Dans la série, "Une photo = un texte", je vous publie un tout récent, inspiré par la photo ci-dessous.


Intrigante



Jeune et innocente, c'est ainsi que l'on me voie. Mais en cet instant, dévêtue, allongée sur le dos, jambes relevées jusqu'à ma tête, dévoilant mes orifices fermées, je montre une autre facette de moi, la bouche entrouverte avec une expression difficilement déchiffrable.

Des mèches de cheveux mouillés d'excitation me tombent sur le visage, rajoutant de la candeur à mon expression. Je me dévoile tout en gardant une certaine pudeur affichée par ma moue, à la limite de la surprise, comme si je venais de me faire surprendre.

Une photo capturée à cet instant, laissera à jamais une zone de mystère sur ce que je ressens en cet instant. Qu'ai-je voulu montré ? Même moi, je ne suis pas certaine de le savoir. Ma posture contredit mon expression. Et c'est sans doute ça qui excite le plus les hommes...


Thalia

dimanche 14 janvier 2024

Une photo = un texte : Sur la cuvette

 Bonjour à toutes à tous !

Tout d'abord, pour ceux qui ne seraient pas encore au courant que j'ai un nouveau site, je vous souhaite une bonne et heureuse année 2024 !
Et du coup, voici le lien pour mon site officiel !
Désormais, c'est sur ce site que vous pourrez suivre mon actualité et où je publierai régulièrement de nouveaux articles. En attendant, celui-ci me servira pour poster uniquement les fameux "une photo = un texte".


Sur la cuvette


Elle était là, assise sur la cuvette rabattue des toilettes, complètement nue. Elle voulait profiter de ce moment qu'à elle, dans cet espace réduit, en toute intimité, même si c'était celui de son lieu de travail. Elle était libre d'être elle, sans artifices et sans gêne.

Elle était au naturel. Dans son plus simple apparat. Elle aimait la pilosité de son pubis et ne voulait l'enlever pour rien au monde. Elle trouvait que ça faisait joli, soyeux et pas du tout sale. Ça lui donnait un côté passage interdit, toison inexplorée de délices cachés.

Elle en était fière de ces poils. Elle aimait les caresser, passer ses doigts à travers, glisser lentement vers son sexe. Malgré toutes ses années, ça lui faisait toujours autant d'effet. Et d'autant plus dans des toilettes qui n'étaient pas les siennes. C'était plus excitant.

Elle avait commencé par le faire chez ses parents, puis chez des amis, sans qu'ils ne se doutent de rien. C'était un petit jeu au départ, depuis une envie irrépressible. Si les toilettes n'étaient pas trop sales, elle pouvait le faire dans n'importe quel lieu public.

Les bars étaient ses favoris. Elle se souvenait de la première fois qu'elle avait osé. Une fin d'après-midi où elle avait bu avec des copines. Elle s'était laissée emportée au désir d'une photo pour la publier sur Twitter avec le fameux #toilettesdebar. Par simple jeu...

Et pourtant, ça s'est transformé en plus que ça. Le désir d'être nue avait été plus fort. Elle s'était caressée et s'était donnée du plaisir rapidement. Bien trop rapidement...

Depuis, elle prenait plus de temps. Elle adorait pouvoir s'asseoir sur la cuvette, lunette rabattue.

Elle voulait profiter davantage de ce temps qui n'appartenait qu'à elle. Ce délice d'être nue, assise naturellement, de parcourir sa fente du bout des doigts, de caresser ses lèvres, son clitoris jusqu'à l'envie d'explorer son antre en insérant son majeur.


Thalia